Nicolas Anselmo (Ici tout commence) revient sur le harcèlement scolaire dont il a été victime et confie qu’il a “failli мouʀιʀ”

Ce mardi 25 juillet, Nicolas Anselmo, révélé dans la série de TF1 Ici tout commence, s’est confié au micro de Faustine Bollaert sur le harcèlement qu’il a subi pendant sa scolarité. Des agressions telles que l’acteur a même songé au pire…

Dès ses débuts dans la série Ici tout commence, Nicolas Anselmo n’a laissé personne indifférent. Avec son rôle sur-mesure de personnage non genré, pansexuel, le jeune homme de 23 ans crève l’écran même si toutefois, il tient à souligner sa propre individualité. “Je ne suis pas lui, il n’est pas moi. On se ressemble sur quelques points mais, moi, je ne serais pas dire ce que je suis réellement. Je suis un être humain avec une énergie féminine et masculine. Et l’important, c’est d’avoir l’équilibre des deux”, expliquait-il dans 50’Inside l’année dernière.

Nicolas Anselmo : “on me demandait sans cesse si j’étais un garçon ou une fille”
Une individualité et une différence assumée qui lui a valu bien des souffrances puisque tout comme son personnage, l’acteur a sans cesse refusé d’entrer dans des cases. Une affirmation courageuse mais difficile pour un adolescent exposé à des mentalités pas suffisamment construites : “Ça a commencé au primaire, mais c’était vraiment difficile au collège. Les gens me poussaient à me regarder alors que moi j’étais juste moi. On me demandait sans cesse si j’étais un garçon ou une fille alors qu’on ne pense pas à ces choses-là au collège”, explique-t-il à Faustine Bollaert dans Safe Zone, son nouveau rendez-vous disponible sur YouTube.

“En seconde, j’ai vraiment failli mourir”
Un harcèlement qui a pris une forme très agressive alors que Nicolas Anselmo entre au lycée. “En seconde, j’ai vraiment failli mourir”, avoue-t-il avant de poursuivre.”C’était très très très très dur. Je n’en pouvais plus. Ce qui m’a fait tenir, ce sont mes amis et ma famille”, ajoute le jeune homme. Le comédien raconte alors l’enfer de son quotidien de lycéen : “Je me levais à 5h30 pour aller dans un endroit où je ne voulais pas aller. J’arrivais et on me crachait dessus. On m’appelait jour et nuit, en inconnu. Des photos ont tourné de moi sur Twitter et les gens s’acharnaient sur moi. J’ai dû refermer ma sensibilité pour ne plus ressentir la douleur que ça provoquait. Je me sentais bien quand je rentrais chez mes parents parce que j’étais soutenu, aimé pour qui j’étais.” Une enfance douloureuse dont l’acteur semble s’être totalement affranchi, même s’il conclut par cette simple phrase lourde de sens : “moi je voulais juste danser, créer, montrer des choses nouvelles aux gens.”