Croisée au Festival de Télévision de Monte-Carlo, Catherine Davydzenka nous a parlé du personnage d’Hortense, qu’elle incarne depuis trois ans dans « Ici tout commence ».
Quel bilan tirez-vous de la troisième saison d’« Ici tout commence » ?
C’était une année riche en rebondissements pour moi. J’ai tourné beaucoup d’intrigues, ça a été super-intense et en même temps, hyper-intéressant. J’ai eu des grosses séquences d’émotion aussi. C’était assez sympa en tant qu’actrice de pouvoir interpréter tout ça.
Qu’est-ce que vous aimez le plus chez Hortense ?
C’est un personnage tellement complet, avec une telle palette, que c’est vraiment un kif de l’interpréter. Je suis vachement libre avec ce personnage. Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est de pouvoir jouer la comédie au sens un peu burlesque du terme. Hortense a un côté un peu comédie à l’ancienne, où il y a un certain rythme, un certain phrasé. Ça m’amuse beaucoup.
Comment vous préparez-vous à votre nouveau rôle de professeure à l’institut Auguste Armand ?
C’est un travail super-intéressant qui se profile, dans le sens où je vais devoir apporter de nouvelles nuances à Hortense. Il va falloir que je l’ancre plus, que je sois encore plus sur un fil qu’avant. L’idée, c’est de garder son côté hyper-spontanée, libre et très friande de la vie, et en même temps que je la cadre un peu, pour lui donner un caractère un peu plus posé, un peu plus lourd, et passer de la jeune fille à la femme.
Dans la série, Hortense s’est finalement rapprochée de sa sœur Vic. Comment avez-vous réussi à créer du lien avec son interprète, Lou Ladegaillerie ?
Quand on s’est rencontrées pour la première fois, on a direct voulu travailler certaines choses ensemble. On voulait trouver de la connivence. On a beaucoup parlé autour du texte, mais aussi de nous. Et puis, la complicité qu’on a à l’écran, c’est parce qu’on est complices aussi dans la vie. Ça s’est fait au fur et à mesure des épisodes et du temps.
Avez-vous une sœur dans la vraie vie ?
Plus que ça : j’ai un petit frère, une petite sœur et deux demis ! Ma petite sœur, c’est tout pour moi. On a une relation très fusionnelle. C’est mon bébé ! D’ailleurs, elle m’appelle tout le temps Tommy Shelby (en référence au personnage de Cillian Murphy dans « Peaky Blinders »), mais je ne sais pas ce que ça veut dire. Peut-être que je suis un peu trop protectrice ? (Rires.) Ce qui est sûr, c’est que je la pousse toujours à faire tout ce qu’elle veut, à accomplir ses rêves. Pour moi, il n’y a rien d’impossible.
En quittant la série et le personnage de Louis, Fabian Wolfrom a pointé les avantages et inconvénients à jouer dans une quotidienne. Quels sont-ils, selon vous ?
Les avantages, c’est tout ce qu’on apprend. On est tellement des machines de jeu, à force, que lorsqu’on arrive sur un plateau, on n’est pas perdus. On sait ce qu’il faut faire, où est la lumière, ce qui va se passer… On est vraiment entraînés à jouer, c’est d’ailleurs quelque chose qu’on met beaucoup en avant à l’étranger. C’est cette formation-là qui fait qu’on est peut-être plus aptes à être efficaces que d’autres.