Conviés au festival de Télévision de Monte-Carlo, les deux comédiens se sont confiés, lors d’une interview à deux voix, sur le couple qu’ils forment depuis quatre ans dans Un si grand soleil, diffusé du lundi au vendredi à 20 h 45 sur France 2.
Quand vous êtes-vous croisés pour la première fois dans le feuilleton ?
Mélanie Maudran : J’ai le souvenir d’une séquence où Florent arrive à l’hôpital avec des ballons pour rendre visite à son fils. Je faisais alors le lien entre les deux parce qu’ils avaient des problèmes de communication. Ce n’est pas la première scène, mais c’est celle qui m’a le plus marquée.
Fabrice Deville : Je ne me souviens pas de la première scène. Seulement que Claire venait d’emménager et que je me suis pris du jus en essayant de l’aider à réparer une prise électrique. (Rires. ) C’est ce petit moment qui me revient.
Quelle qualité admirez-vous le plus chez votre partenaire ?
M. M. : Sa constance et sa loyauté.
F. D. : Moi je dirais sa gentillesse et son amour. Claire est très attentionnée.
Et son pire défaut ?
F. D. : Claire est bornée ! C’est incroyable comme elle ne lâche rien. Notamment dans la vision qu’elle a d’Hélène (Sophie Le Tellier, ndlr).
M. M. : La caractéristique de Florent, c’est qu’il n’a pas de défaut. Il est droit, d’humeur égale, toujours là pour vous soutenir, vous accompagner. Dans les bons comme les mauvais moments.
Qui est le plus diplomate ?
M. M. : Florent ! Claire, elle rue dans les brancards, c’est une impulsive. Elle retrouve son calme très vite, mais elle est plus sanguine.
F. D. : Oui, clairement ! Florent, c’est la voix de la raison.
De qui vous êtes-vous inspirés pour créer ce couple ?
M. M. : On s’est créé cette histoire tout seuls. On a posé la solidité comme base de notre relation et les liens se sont ensuite noués de manière tacite. Claire et Florent, c’est un couple insubmersible. Ils se retrouvent toujours, même si par moments, ils s’agacent.
F. D. : Ce couple est à l’image de notre amitié dans la vraie vie, sur la réserve mais très forte. Je vois que Mélanie comprend mon humeur à travers les messages qu’elle peut m’envoyer sur mes stories Instagram. On a dans la vie cette complicité qu’on retrouve à l’écran. C’est pour ça que je serais très embêté si on devait se séparer pour une trahison. Je préférerais que mon personnage meure. (Rires.)
Quels sont vos meilleurs souvenirs ensemble ?
F. D. : Tous nos fous rires et nos scènes d’émotion.
M. M. : On rigole beaucoup. Il faut savoir que Fabrice, c’est un one-man-show à lui tout seul. Je me demande parfois comment sa femme gère ça !
Comment aimeriez-vous voir évoluer vos personnages ?
F. D. : Florent, je préférerais qu’il ne s’endorme pas trop, au risque de me lasser. Il faudrait une évolution significative pour éviter que je ne m’ennuie en tant qu’acteur. J’aimerais avoir des choses un peu plus hautes en couleur à défendre, qui me feraient sortir de mon bureau et de ma maison.
M. M. : Moi j’ai été bien servie dernièrement avec cette intrigue à la recherche de Victor qui m’a conduite sur le terrain de l’aventure. On s’est beaucoup déplacées avec Hélène et ça implique d’être dans des décors différents, de rencontrer d’autres personnages. Je n’ai pas de frustration. En revanche, il serait temps que Claire arrête de radoter sur la folie d’Hélène, qu’elle passe à autre chose.