“Ce n’est pas qu’une passade” : Franck Monsigny (Demain nous appartient, Joséphine) est aussi chanteur !

Franck Monsigny délaisse provisoirement la veste en cuir de Martin dans “Demain nous appartient”, pour donner la réplique à Mimie Mathy et Vanessa Demouy dans cet épisode inédit de “Joséphine, ange gardien”, diffusé ce lundi 25 décembre, à 21h10 sur TF1. L’occasion pour les téléspectateurs de découvrir les talents de chanteur du comédien. Interview.

Le rôle Gilles, que vous campez dans Joséphine, ange gardien, va permettre aux téléspectateurs de découvrir le Franck Monsigny chanteur, qu’ils ne connaissent pas encore…

Je ne pouvais pas me louper et pour le coup, on a eu un accompagnement 5 étoiles, en étant sous la coupe de Victor Jacob, qui est la chef d’orchestre Révélation des victoires de la musique 2023, et Jean-Marie Leau.

Étiez heureux de pouvoir combiner la musique et la comédie dans un seul rôle ?

Oui, ça fait sens. Les planètes étaient alignées. Quitte à revenir sur un Joséphine, c’était vraiment un contre-emploi qui, en plus, me permettait effectivement de faire prendre conscience aux gens qu’il y a la musique dans ma vie. Ce n’est pas qu’une passade. J’ai sorti mon premier titre, À quel moment on kiffe, au mois d’août de l’année dernière. Depuis, il y en a eu un autre, et le troisième est sorti le 22 décembre : Jouer.

Justement, parlez nous de ce nouveau titre…

Cette chanson a été pensée comme un petit court-métrage. C’est drôle, car je dis souvent que le Joséphine est un épisode qui se chante et Jouer est un single qui se joue. Ça m’a amusé de cross-border. Jouer évoque la traversée que nous faisons tous dans une journée, à être dans la peau d’un autre. Parce qu’on a une figure sociale, on a une figure professionnelle, on a une figure amoureuse, on a une figure amicale… Et puis parfois, nous sommes nous-mêmes. Mais pas forcément très souvent. La sincérité à l’égard des gens qu’on croise, c’est quelque chose à laquelle je tiens.

D’où tirez-vous vos inspirations musicales ?

Nous sommes nombreux à l’intérieur de moi-même (rires). J’ai des fulgurances, des envies qui se présentent, parfois spontanément. Loin de donner des conseils aux gens, j’aime bien proposer des graines de réflexion dans mes chansons.

Est-ce que l’album est la prochaine étape ? Ou la scène ?

J’aime bien l’idée de rester indépendant. Signer pour un album, c’est s’engager potentiellement sur une longue durée avec des gens avec qui, peut-être, dès le premier titre, on se sentira pas très bien. Je préfère donc y aller progressivement. Quand j’aurai le nombre de morceaux nécessaires, je le monterai sur scène. Il s’agit d’avoir à peu près 6 titres pour tenir à une quarantaine de minutes. Ce sera l’étape suivante.