Ici tout commence : Enzo en fauteuil roulant, Joachim dans le coma… Elsa Lunghini dévoile les détails de l’accident de train

Rencontrée sur le tournage de la catastrophe ferroviaire d”‘Ici tout commence” qui, dès jeudi, servira d’arche à la série, la comédienne donne des détails sur le drame qui va toucher élèves et professeurs de l’Institut Auguste-Armand. Tout en devisant sur l’avenir de Clotilde, le personnage qu’elle interprète depuis bientôt trois ans.

Racontez-nous un peu les conditions de tournage de cette arche, qui a pour décor Saint-Jean-du-Gard et son train à vapeur des Cévennes…

Elsa Lunghini : Cela n’a pas été simple. On s’est retrouvés dans un hangar assez exigu. C’était un peu le bordel. Pendant plusieurs jours, il a fait froid et on a fini tard. Le vent, la pluie, on a tout eu. Mais ça fait quand même plaisir de sortir du château où nous tournons toute l’année. On a l’impression de faire autre chose, un autre film. C’est plutôt chouette.

Que va-t-il se passer exactement ?

Les élèves qualifiés pour une dernière épreuve embarquent dans un train. Ils sont accompagnés de plusieurs de leurs professeurs et encadrants. Soudain, le train déraille. Après l’accident, Teyssier (Benjamin Baroche), Leroy (Stéphane Blancafort), Rose (Vanessa Demouy) et moi (Clotilde) nous rendons compte qu’il manque un wagon. On découvre finalement qu’il est tombé très bas dans un ravin. Heureusement, il n’y a que des blessés, bien que certains ne soient pas en très grande forme, dont Enzo (Azize Diabaté), qui va se retrouver provisoirement en fauteuil roulant. Joachim, lui, va rester un moment dans le coma. On va alors se rendre compte que Clotilde n’est pas seulement la “reine des glaces”. Elle a aussi ses fêlures. Surtout qu’elle va passer du temps à l’hôpital, au chevet de Joachim, son compagnon.

Comment voyez-vous votre avenir, dans la série ?

Je ne sais pas encore combien de temps je vais être récurrente. Il n’est pas exclu je que je sois simplement guest, un jour. Pour l’instant, je continue de m’amuser. J’aime beaucoup travailler avec Benjamin (Baroche). Là, les auteurs nous ont gâtés, tous les deux. On aime beaucoup se renvoyer la balle. A l’avenir, j’aimerais qu’il y ait un peu plus de rapports entre Clotilde et Teyssier. Malgré les discordes, il y a un attachement, une sympathie entre l’un et l’autre, quelque chose même à la limite du fraternel. C’est ça que j’aimerais développer. Ils font aussi preuve d’humour l’un envers l’autre. Ce serait bien de pousser plus encore en ce sens. Il se connaissent parfaitement. Malgré tout l’agacement que Clotilde peut avoir contre lui, il y a aussi du respect et de l’amitié.