Ici tout commence : “Si j’étais resté, je n’aurais pas pu tourner ça” … Mikaël Mittelstadt se confie sur son grand retour

A l’occasion du 1000ème épisode d’Ici tout commence, AlloCiné est allé à la rencontre de Mikaël Mittelstadt qui sera de retour dans la quotidienne phare de TF1 !

Après Nicolas Anselmo (Eliott), c’est au tour de Mikaël Mittelstatd de revenir à l’institut Auguste Armand. De quoi faire aux fans de Greliott qui n’attendaient littéralement que ça !

Pour en savoir plus sur le retour de Greg Delobel, nous sommes allés à sa rencontre lors du tournage du millième épisode. Un véritable cap pour Ici tout commence ! Lancée en 2020, la série fêtera d’ailleurs ses 4 ans en novembre prochain.

Et quel meilleur cadeau que de faire revenir l’un des couples phares de la quotidienne ? Mais alors, pourquoi Mikaël Mittelstadt est-il de retour ? Que nous réserve-t-il ? Il s’est confié au micro d’AlloCiné !

AlloCiné : Qu’est-ce que ça fait revenir dans Ici tout commence après tout ce temps ?

Mikaël Mittelstadt : Ça fait quoi de revenir ? Ça fait littéralement deux semaines que j’essaie de mettre des mots dessus, je n’y arrive pas. C’est un mélange de nostalgie, d’appréhension, de malaise. Il y a un truc où on se dit, est-ce que je ne suis pas en train de faire un retour en arrière ? Est-ce qu’il faudrait peut-être apprendre à laisser la place aux autres ? C’est un mic mac de plein de choses.

Il y a de la joie quand même ?

Oui, bien sûr, il y a de la joie, beaucoup de déconnades. Qu’est-ce qu’on a rigolé avec Lucien Belves (Lionel) tout à l’heure sur la séquence ! C’est chouette, on reprend même des dynamiques qu’on avait avant. C’est à la fois comme si rien ne s’était passé et en même temps, comme si j’étais bien conscient que j’étais parti depuis un an.

C’est un honneur aussi de revenir pour le millième, non ?

Grave ! J’étais tout gêné quand ils me l’ont proposé. Ça aussi, ça rentre en compte, dans ce mic-mac d’émotions. Après, la condition aussi, c’était qu’on en parle vraiment en amont que ce ne soit pas juste comme un cheveu sur la soupe où Greg débarque en disant ‘Hey, hey !’

Ils ont eu cette arche avec Lionel et le soutien amical, le pilier que représente Greg, qui pour moi était évidemment extrêmement pertinent, étant donné que depuis le début, l’amitié entre les deux est intrinsèquement liée au destin du personnage. Ça, pour moi, j’ai fait : ‘ok banco.’

Revenir pour l’aider, pour aider son pote, c’est un truc que moi je ferais dans ma vie, que j’ai déjà fait, dont j’ai bénéficié quand j’étais le pote en besoin, donc sans problème.

Vous revenez donc pour être le bon copain de Lionel, qui est au plus mal. Et Eliott en tant que prof. Et vous, ça vous aurait plus de revenir aussi en tant que prof ?

Ça s’est goupillé indépendamment dans le sens où ils avaient proposé à Nicolas de revenir pour une durée un peu plus longue, effectivement, parce qu’il est là plus longtemps que moi.

Et moi, il y a eu des histoires de planning avec un autre projet qui faisait que c’était pas possible, mais j’étais pas fermé, évidemment, à l’option, comme on s’est dit, de revenir pour le millième et faire le clin d’œil.

Donc ça s’avère que ça se goupillait super bien dans le sens où Nicolas revenait pour être le juge. Mais moi, ils me l’ont pas proposé, mais c’est vrai qu’en binôme de juge, ça aurait pu être rigolo, effectivement.

Vous auriez pu revenir sans Nicolas Anselmo (Eliott) ?

Complètement. C’est-à-dire qu’il y a un monde dans lequel Nicolas revenait sans que moi je fasse mon apparition et inversement.

Avec qui avez-vous le plus d’échange durant ces quelques épisodes ?

Les deux personnages avec lesquels j’engage le plus, c’est Lionel et Benoît (Joseph Malerba).

Joseph est revenu pour remplacer Teyssier en tant que directeur. Est-ce pour cette raison que vous aurez des interactions ?

Oui ! C’est pour ça, en fait, qu’il entre en jeu, parce que moi je vais demander des faveurs à mon père qui s’avère être le directeur de l’institut.

Est-ce que vous ressentez aussi de la gratitude pour Ici tout commence puisque cela vous a ouvert plusieurs portes ?

Complètement. Ça m’a beaucoup apporté ! Les projets que j’ai, notamment celui avec Benjamin Baroche et même la recrue, ce sont des projets obtenus grâce à ITC qu’ils sont arrivés.

Ce sont des personnes que j’ai rencontrées sur ITC qui ont fortement encouragé ma présence sur ces projets-là. Et si ça n’avait pas été pour ITC, je n’aurais pas tourné sur ces projets-là, ça c’est sûr.

D’ailleurs, si ça n’avait pas été pour ITC, je serais resté aux Etats-Unis. J’étais revenu des Etats-Unis pour venir travailler ici.

Après votre dernière apparition dans la série, vous aviez l’intention d’y retourner ?

Il a été question pour moi que je retourne là-bas. Et tout le monde, tout le monde m’a dit non. On m’a dit : ‘Attends, t’es en train de surfer une vague intéressante avec la notoriété d’ITC’ ! Et c’est vrai que l’expérience qu’on a pu justement acquérir au fil des années niveau technique – parce que c’est vrai que là on est des vraies, avec toute la modestie du monde, on est des vraies machines de guerre.

Par exemple, la semaine dernière, en urgence, j’ai dû passer un casting en 48 heures où il y avait littéralement 15 pages de textes à apprendre. C’est mon agent qui m’a dit : ‘ça va aller ?’ J’ai dit ‘oui, bien sûr’.

Merci à l’école Ici tout commence, donc ?

Complètement, mais même les producteurs sont contents, tout le monde est super content quand ils ont un acteur de quotidienne, j’en parlais à l’instant, ils sont très contents. On va vite. On comprend très vite les optiques, les histoires de changement de lumière, de décors, de changement.

Est-ce que vous avez parfois des regrets d’avoir quitté la série ?

Bien sûr, il y a des phases de regrets, on se dit, est-ce que j’ai bien fait ?

Et alors, vous avez eu votre réponse ?

Eh bien, vous savez quoi ? Le fait de revenir, je me suis dit : ‘Cool, j’ai fait la bonne chose.’ Pas en mode : ‘oh là là, qu’est-ce que ça aurait été sinon ?’ Non, au contraire, d’un point de vue vraiment paisible, c’est une sorte d’apaisement, où tous les moments de doute et de regrets que j’ai pu avoir après être parti, qui sont vrais – En interview, souvent, on se cache, etc – Mais là, c’est très vrai.

Tous ces moments-là, hier, quand j’ai répété cette scène, où je l’ai apprise, j’ai eu un moment où je me suis dit, ‘OK, en fait, voilà, j’ai fait la chose qu’il fallait faire parce que si j’étais resté, je n’aurais pas pu tourner ça, ce qu’on fait là, cet échange-là, il n’existerait pas’ donc, à nouveau, gratitude, joie, émotion, torrent de larmes.

Est-ce que vous voyez encore vos anciens partenaires de jeu ?

Ouais, ouais, grave ! Julien Alluguette (Zacharie), beaucoup. Lucien, évidemment. Nico, on s’est vus en janvier-février, Zoï Severin (Jasmine), Joseph, beaucoup. On s’appelle fréquemment et Benjamin Baroche (Teyssier). Donc, ouais, des techniciens aussi que je retrouve sur d’autres projets.