Absent d’Ici tout commence (TF1) depuis plusieurs mois, l’interprète de Greg Delobel est revenu à l’institut Auguste Armand pour mettre un point final à cette belle aventure de trois ans. Le double mariage, à voir ce vendredi à 18h30, marque en effet son départ et celui de Nicolas Anselmo (Eliott). Avant ce moment aussi romantique qu’émouvant, Mikaël Mittelstadt a fait quelques confidences à Télé 7 Jours sur ses projets pour la suite.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur votre parcours dans la série et que vous a-t-elle apporté ?
Mikaël Mittelstadt : C’est très frustrant car c’est passé très vite. Je me rappelle débarquer des Etats-Unis de mon avion et arriver là-bas pour prendre des cours de cuisine pendant une semaine avant le tournage. J’ai l’impression que c’est à la fois le mois dernier et la vie d’avant. C’est un peu comme si j’avais fini le lycée. J’en garde un super souvenir et j’aimerais beaucoup y revenir, mais j’ai passé le bac et je sais qu’il faut que je passe à autre chose. Le mariage, c’est le bac (rires) !
Dans un récent entretien à Puremédias, Ara Aprikian, le directeur des programmes de TF1, a souligné que “les fictions quotidiennes sont le laboratoire de tous les succès de prestige de demain”. En tournant Ici tout commence, aviez-vous conscience que la série pouvait avoir cet impact ?
Non, mais ce n’est peut-être pas une mauvaise chose (il sourit). On peut ainsi rester concentrés sur l’immédiateté de l’instant, à savoir les intrigues de la série. Ici tout commence est un centre de formation où on apprend ce qu’on ne pourrait pas découvrir en école. Pour en avoir fait trois différentes, je sais qu’il y a des choses qu’on n’apprend que sur le tas. Et ça, ça n’a pas de prix.
Quels sont vos prochains projets ?
Je viens de finir le tournage de la saison 2 de la série américaine The Serpent Queen. J’ai pris beaucoup de plaisir à la faire car c’est une fiction historique en anglais et je change totalement de registre. Je joue un jeune protestant qui va se retrouver au cœur du conflit entre les protestants et les catholiques. C’est la période qui mène au massacre de la Saint-Barthélémy. En dehors des enjeux historiques, c’était une immersion intéressante pour moi. J’ai joué pendant trois ans un type motivé par la cuisine et là, d’un coup, je pars 500 ans en arrière ! C’était une super expérience de bosser avec des Américains.
Vous avez enseigné au Cours Florent à l’âge de 19 ans. Voulez-vous reprendre l’enseignement ?
Oui j’en ai très envie, mais plus tard, dans une seconde partie de ma vie. Ils m’avaient même demandé d’être jury du troisième tour du concours de la classe libre le mois dernier. J’étais dans les parages donc je l’ai fait. On en a rapidement parlé (de son retour comme prof, ndlr) mais pour moi, c’est encore un peu tôt. Avec un peu de chance, j’aurais acquis dans quelques années encore plus d’expérience que celle d’ITC.
Quelles sont vos envies actuelles ?
J’aimerais beaucoup un projet de cape et d’épée, comme les Mousquetaires, Zorro… Ce sont des films qui m’ont donné envie de faire ce métier et qui ont bercé mon enfance !
Et le théâtre ?
Je devais faire une pièce (Les Marchands d’étoiles avec Axelle Dodier, Kelly dans Ici tout commence et mise en scène par Julien Alluguette alias Zacharie Landiras, ndlr). Mais je n’ai finalement pas pu à cause du tournage de The Serpent Queen. Il y a par contre plein de belles choses qui se préparent mais je n’en dis pas plus !
La notoriété apportée par Ici tout commence a-t-elle bouleversé votre quotidien ?
Les gens sont trop speeds à Paris et n’ont pas le temps de s’arrêter. C’est souvent des regards ou un commentaire rapide et bienveillant sur la série. Mais quand on va au supermarché en province le dimanche matin, on fait souvent deux ou trois photos (rires) !
Est-ce pour garder une distance avec le public que vous ne postez rien de trop personnel sur les réseaux sociaux ?
C’est un choix lié au besoin de préserver mon intimité. Une journaliste m’a aussi dit qu’Instagram était une sorte de carte de visite pour mon travail de comédien et mon identité artistique. Les réseaux sociaux, c’est terrible. On se retrouve vite abonné aux “J’aime”, aux partages, aux commentaires… Je me suis toujours dis qu’à partir du moment où je n’aurais plus besoin de courir les rôles ou de vendre et partager mon image sur les réseaux, je fermerais mon compte Instagram. J’espère vraiment tenir ma promesse !
Ici tout commence est à voir du lundi au vendredi à 18h30 sur TF1